Le projet Lom Pangar à travers ses principaux bailleurs de fonds a mis en place un vaste programme d’atténuation d’impact négatif du projet sur les populations. Ces mesures correctives sont mises en œuvre à travers différents instruments que sont le Plan d’indemnisation et de réinstallation, le Plan de gestion environnementale et sociale, la restauration du niveau de vie et le plan de développement local. L’Agence française de développement contribue à hauteur de 40 milliards pour matérialiser ce vaste programme.
Au-delà des infrastructures, l’AFD soutient aussi le vaste programme de protection de la biodiversité telle que la protection du Parc national de Deng Deng. C’est pour toucher du doigt les chantiers lancés dans le cadre des programmes énumérés que le directeur adjoint de l’AFD au Cameroun, Sylvain Clément, a fait le tour de ces différents chantiers. C’est le village Ouami, à 20 Km de Lom Pangar où se concentre l’essentiel des pécheurs qui accueille l’équipe qui a visité le site devant abriter le futur débarcadère. Ensuite le village Deng Deng où le chantier des travaux d’extension du centre de santé est très avancé. Le parc national de Deng Deng a également retenu l’attention avec le projet de construction des nouveaux postes de contrôle pour mieux protéger les espèces. Par la suite, le cap est mis sur Belabo où l’AFD finance également les travaux de construction d’un bloc maternité, d’un bloc opératoire ainsi que l’équipement de ce centre.
A Bertoua, l’hôpital régional qui reçoit la visite de l’AFD, il est question de réhabiliter cet hôpital pour lui donner un coup de neuf. La partie nord du projet Lom Pangar n’est pas du reste avec la construction de certaines infrastructures à l’hôpital de Betaré- Oya, de même que la construction dans cette unité administrative d’un important pont de 140 m à Touraké. La délégation est allée s’enquérir de la situation sur le terrain. Un tour à l’hôpital de Ndokayo a permis d’apprécier l’état d’avancement des travaux. Le même exercice s’est répété à Garga Sarralli et à Mandjo.
A chaque étape la maitrise d’œuvre CIMA international donne des clarifications sur l’exécution des travaux. Les responsables de l’AFD ont affiché leur satisfaction sur l’état d’avancement des travaux non sans faire quelques observations en vue d’accélérer les travaux et tenir les délais.
Le choix de ces investissements est l’aboutissement logique d’une démarche participative ayant permis notamment de concilier les besoins des populations, la pertinence des projets et les disponibilités financières.